On pensait avoir tout vu, tout entendu… mais la politique Sassenageoise est décidément un terrain de surprises. Hier encore, on nous parlait de proximité, d’écologie de bon sens et de démocratie participative. Aujourd’hui, l’opposition municipale S’unir pour Sassenage lève enfin le rideau sur son grand modèle pour Sassenage : Eric Piolle, l’architecte de la métamorphose grenobloise… et de son cortège de controverses !
Vertueuse sur le papier, utopiste dans les discours, redoutable dans les faits, cette vision d’une ville plus « verte, apaisée et sûre » a, il faut bien le dire, de quoi faire sourire. Ou grincer des dents, selon le point de vue. Au programme : un désarmement de la police municipale (après tout, la délinquance recule d’elle-même, n’est-ce pas ?), la suppression de la vidéoprotection (puisque voir, c’est déjà suspecter), et bien sûr, une bonne vieille augmentation des impôts pour financer le tout.
Et pour couronner le spectacle, un centre-ville sans voitures ! Une poésie urbaine où les commerçants se demandent où sont passés leurs clients… et où d’autres, moins bien intentionnés, s’installent tranquillement à l’abri des regards.
Bref, une écologie punitive et dogmatique.
Vous trouverez ci-dessous l’expression politique pour lecture paru dans le dernier Sassenage Magazine. La suite au prochain épisode…
« Enfin, les masques tombent…
Encore une surprise au dernier conseil municipal. Le groupe S’unir pour Sassenage tombe le masque et annonce que leur modèle c’est le maire de Grenoble Eric Piolle qui avait promis une ville plus verte, plus apaisée, plus sûre. Hélas, on assiste depuis 10 ans à un déluge d’idéologie punitive, où la vertu écologique devient excuse pour désarmer, déshabiller, surtaxer, désorganiser. Voici donc le programme de l’opposition pour notre commune.
Désarmer, d’abord. La police municipale se retrouverait sans moyens face à une délinquance de plus en plus sauvage. L’angélisme n’a jamais arrêté un voleur. Déshabiller, ensuite. La vidéoprévention ? Supprimée car trop « intrusive », paraît-il. Mais qui est intrusif ? Le citoyen ou celui qui, dans l’ombre, profite de l’absence de contrôle pour faire ses affaires ?
Surtaxer, surtout. Pour financer ces idéologies, il faut bien que le contribuable paie en augmentant les impôts locaux. Les Sassenageois et nos commerçants n’ont pas besoin de ça ! Enfin, désorganiser. Un centre-ville piéton ? Sans voitures ? Une idée charmante, sur le papier. Dans les faits, ce serait un cauchemar pour les commerçants, et une aubaine pour ceux qui, sans surveillance, testeraient la faiblesse d’une ville offerte à l’insécurité. Pour nous, l’écologie est source de progrès. Vouloir une ville plus verte comme nous le prouvons au quotidien ne signifie pas la livrer à l’utopie. La sécurité et l’argent des Sassenageois ne sont pas négociables ».